samedi 26 mars 2016

Pour qu'enfin l'amour nous engage

Vendredi Saint : 

Nous sommes dans les jours où la gloire du Fils de Dieu est éclipsée sous les ignominies de sa Passion.

Il était « la lumière du monde », puissant en œuvres et en paroles, accueilli naguère par les acclamations de tout un peuple; maintenant le voilà déchu de toutes ses grandeurs, « l'homme de douleurs, un lépreux », dit Isaïe; « un ver de terre, et non un homme », dit le Roi-Prophète; « un sujet de scandale pour ses disciples », dit-il lui-même.

Chacun s'éloigne de lui : Pierre même nie l'avoir connu. 

Cependant la lumière méconnue de notr
e Christ n'est pas éteinte, quoiqu'elle ne lance plus ses feux, et que les ombres se soient épaissies autour d'elle. Il est là comme le Rédempteur sur le Calvaire, où il souffre et meurt.

Samedi saint : 

La nuit a passé sur le sépulcre où repose le corps de l’Homme-Dieu. 

Mais si la mort triomphe au fond de cette grotte silencieuse, si elle tient dans ses liens celui qui donne la vie à tous les êtres, son triomphe sera court. Les soldats ont beau veiller à l’entrée du tombeau, ils ne retiendront pas le divin captif, quand il prendra son essor. Les saints Anges adorent, dans un respect profond, le corps inanimé de celui dont le sang va « pacifier le ciel et la terre ».

Ce corps séparé de l’âme pour un court intervalle est demeuré uni au Verbe divin; l’âme qui a cessé un moment de l’animer, n’a point non plus perdu son union avec la personne du Fils de Dieu. La divinité reste unie même au sang épanché sur le Calvaire, et qui doit rentrer dans les veines de l’Homme-Dieu, au moment de sa prochaine résurrection.

Nous aussi, approchons de ce tombeau, et vénérons à notre tour la froide dépouille du Fils de Dieu. Nous comprenons maintenant les effets du péché. « C’est par le péché que la mort est entrée dans le monde et qu’elle a passé dans tous les hommes. » Jésus, « qui n’a point connu le péché », a cependant permis à la mort d’étendre jusque sur lui son empire, afin d’en diminuer pour nous les horreurs et de nous rendre, en ressuscitant, cette immortalité que le péché nous avait ravie.

Adorons dans toute notre reconnaissance ce dernier anéantissement du Fils de Dieu. Il avait daigné, dans son incarnation, prendre « la forme d’esclave »; en ce moment, il est descendu plus bas encore.

Le voilà sans vie et glacé dans un tombeau !

Si ce spectacle nous révèle l’affreux pouvoir de la mort, il nous montre bien plus encore l’immense et incompréhensible amour de Dieu pour l’homme. Cet amour n’a reculé devant aucun excès ; et nous pouvons dire que si le Fils de Dieu s’est abaissé outre mesure, nous avons été d’autant plus glorifiés par ses abaissements. 

Qu’elle nous soit donc chère cette tombe sacrée qui doit nous enfanter à la vie; et après avoir rendu grâces au Fils de Dieu de ce qu’il a daigné mourir pour nous sur la Croix, remercions-le aussi d’avoir accepté pour nous l’humiliation du sépulcre.

( D’après Dom Prosper Guéranger, l’année liturgique ) 


« Marie, Mère d’Espérance et de Consolation, je veux passer ces dernières heures d’attente de la Résurrection de Votre Fils avec vous. Quand les doutes m’assaillent, quand ceux qui m’entourent me méprisent, soyez ma consolation, ma force et mon soutien. Vous avez été un appui pour les apôtres désemparés et apeurés : comment ne le seriez-vous pas maintenant pour moi ? Mère d’Espérance et d’Amour, apprenez-moi à souffrir à vos côtés, afin de jouir plus tard de la joie de la Résurrection de Jésus-Christ. 
Amen »

lundi 12 mai 2014

PRIONS POUR LES JEUNES FILLES ENLEVEES AU NIGERIA

La vie de Joséphine Bakhita inspire la détermination ferme de travailler de manière efficace pour libérer les personnes de l’oppression et de la violence 1.
Ces paroles résonnent en moi que j’ai appris la nouvelle de l’enlèvement de plus de 250 jeunes filles de 9 à 15 ans au Nigeria par la secte islamiste Boko Haram, et le risque qu’elles encourt d’être revendues comme « épouses » ou esclaves dans les zones et pays environnants (Tchad et Cameroun ? Selon le Monde diplomatique qui fait pleurer les chaumières en accusant les gouvernants de ce pays et l’occidentalisation de l’enseignement d’être responsable de la création de cette secte qui refuse la modernité, sauf celle des armes 2).
Depuis des années nous entendons parler des exactions accomplies au nom d’une religion ; meurtres, viols, enlèvements, destructions d’édifices religieux, chasse aux chrétiens.
Il semble que jusqu’à ces derniers jours la communauté internationale ait été assez silencieuse face à ces événements.
L’annonce par les médias sociaux, faite par le chef de cette secte, de vendre ces jeunes filles pour 90 % chrétiennes comme esclaves a secoué le monde des réseaux et porté les hommes politiques à réagir, parfois de façon pour le moins maladroite à cette événement.
Jusqu’à ce jour -, notre gouvernement vient de célébrer « l’anniversaire de la fin de l’esclavage » -, je n’ai entendu aucune réaction au fait que l’on puisse mettre sur le marché dans les pays environnant la Nigeria la vente de plus de deux cent cinquante jeunes filles comme esclaves.
A qui veut on faire croire que cela soit un marché à peine ouvert « ex nihilo » pour l’occasion ?
Ceci étant dit, nous chrétiens, avons un devoir envers ces enfants.
Pape Benoît XVI: «Pour nous qui vivons depuis toujours avec le concept chrétien de Dieu et qui nous y sommes habitués, la possession de l'espérance, qui provient de la rencontre réelle avec ce Dieu, n'est presque plus perceptible. L'exemple d'une sainte de notre temps peut en quelque manière nous aider à comprendre ce que signifie rencontrer ce Dieu, pour la première fois et réellement. Je pense à l'Africaine Joséphine Bakhita, canonisée par le Pape Jean-Paul II 2»
- Ne pas relâcher la pression sur les médias et les gouvernements concernant toutes possibilités de parvenir à leur libération.
- Prier pour ces enfants, leurs familles… et leurs bourreaux…
Plusieurs propositions existent déjà, et je ne voudrais pas en rajouter une, mais plutôt vous inviter à participer à l’une d’entre elles selon leur sensibilité et la votre, en voici deux :
Sainte Joséphine Bakhita -, la première Sainte du Soudan et la première femme africaine à être élevée à la gloire des autels sans être martyre -, « a fait l’expérience de la cruauté et de la brutalité avec lesquelles l’homme peut traiter ses semblables. Enlevée et vendue comme esclave quand elle était encore enfant, elle a connu beaucoup trop la souffrance et ce que c’est que d’être réduit à l’état de victime, des maux qui affligent toujours d’innombrables hommes et femmes dans sa patrie, dans toute l’Afrique et dans le monde. Sa vie inspire la ferme détermination de travailler de manière efficace pour libérer les personnes de l’oppression et de la violence, en assurant que leur dignité soit respectée dans le plein exercice de leurs droits ».
La vie de Sainte Bakhita «a montré clairement que le tribalisme et les formes de discrimination fondées sur l’origine ethnique, sur la langue et sur la culture, ne faisaient pas partie d’une société civile, et n’avaient absolument aucune place dans la communauté des croyants»

1 Pape Jean Paul II aux membres de la Conférence Épiscopale du Soudan, reçus à l’occasion de leur visite « ad limina » le 15 décembre 2003

3 Pape Benoît XVI «Spe Salvi» n° 3






 
 


dimanche 6 juin 2010

L'Eglise catholique béatifie ce dimanche le père Jerzy Popieluszko


Rien ne prédestinait le frêle Jerzy Popieluszko, né en 1947 dans une famille de paysans d'une région reculée du nord-est de la Pologne, à devenir un héros national. Et pourtant. Le jeune prêtre de 37 ans, soutien inconditionnel du syndicat libre Solidarnosc (Solidarité), est assassiné un soir d'octobre 1984, après avoir été piégé par des agents de la sécurité intérieure travestis en policiers. Son corps méconnaissable ne sera retrouvé que quelques jours plus tard, flottant dans la Vistule. Avec sa mort brutale, l'ecclésiastique engagé achève de mêler son destin à celui de la Pologne anti-communiste de l'organisation de Lech Walesa. Et rentre dans l'histoire.

vendredi 4 juin 2010

Turquie : Meurtre de Mgr Padovese, O.f.m. Capucin


Turquie : Meurtre de Mgr Padovese. Le vicaire apostolique d'Anatolie se trouvait à Iskenderun
ROME, Jeudi 3 juin 2010 (ZENIT.org) - Le P. Lombardi fait état ce soir de la « vive consternation » du Vatican pour le meurtre de Mgr Padovese en Turquie.

Mgr Luigi Padovese vicaire apostolique d'Anatolie et président de la Conférence épiscopale turque, a été tué ce jeudi en fin de matinée dans une attaque à l'arme blanche, dans les locaux du siège apostolique d'Iskenderun, au Sud de la Turquie. Il était âgé de 63 ans. Il était membre de l'Ordre des frères mineurs capucins.

UN DE NOUS « La partie n’est pas terminée… »


A quelques heures de l’installation du nouveau parlement européen de Strasbourg, le comité « Un De nous », les médecins et les juristes catholiques ainsi que le « Forum des Associations familiales », annoncent qu’elles reproposeront avec force et soutien l’initiative populaire en faveur de la reconnaissance de la dignité de l’embryon humain dès sa conception, souscrite par près de deux millions de citoyens européens (1.721.626, le nombre des signataires certifiés) mais bloquée le 28 mai dernier par José Manuel Barroso.

« Une réponse négative « inacceptable », selon le président du « Mouvement Pour la Vie – Mpv », Carlo Casini, parce qu’elle évite d’examiner les points critiques soulevés [par l’initiative Un De Nous] et ne prend même pas en considération la demande fondamentale relative à la nécessité que les institutions reconnaissent [l’enfant] conçu comme un être humain ».

« Mais le comité n’en démord pas », ajoute Carlo Casini, et lance un appel à toutes les forces de l’intelligence européenne : les scientifiques qui connaissent les secrets de la vie, les juristes qui aiment la justice, les politiciens qui travaillent pour le bien commun. « L’objectif, explique-t’il, est de susciter une ample et forte action du monde de la culture scientifique, juridique et politique, afin que la nouvelle commission européenne, qui s’installera en novembre, prenne en considération la pétition et en fasse un débat du nouveau parlement sérieux et approfondi ».

Mais la contre offensive aura lieu aussi sur le plan juridique : « Nous pensons aussi à un éventuel recours auprès de la Cour Européenne de Justice pour ‘réponse omise’. En outre, nous ferons parvenir à la nouvelle commission et au nouveau parlement la voix de milliers de médecins, juristes et politiciens des 28 pays de l’Union Européenne. Les autorités ne pourront pas ne pas nous écouter et engager cette confrontation politique dont la [précédente] commission a eu régulièrement peur ».

Sur l’importante de se battre en défense de la dignité humaine de l’être conçu, le professeur Filippo Bascia, président des médecins catholiques italiens rappelle : « Les logiques de profit, qui guident une partie de la recherche scientifique, ont porté à une sorte d’ « esclavage » cruel des embryons, supprimés pour en exploiter les cellules. Nous sommes arrivés à ce paradoxe qui l’on expérimente sur les cellules embryonnaires [humaines] pour ne pas le faire sur les animaux. »

Pour le professeur Giannni Giacobbe, de l’union des juristes catholiques italiens (Ugci), « le paradoxe a pénétré aussi la pensée juridique où l’on arrive à considérer la destruction de l’embryon comme une « démonstration du droit à la vie ». Quand la vérité et le mensonge, le bien et le mal, se confondent à un tel point, cela veut dire qu’est arrivé le moment d’un grand mouvement populaire qui soutienne et relance les valeurs fondamentales de la société. »



Padre Thierry



Source : Giornale l'avvenire>

Meriam arrêtée par les services secrets à l’aéroport de Khartoum


Meriam Yahia Ibrahim Ishag, cette jeune femme condamnée à mort au Soudan pour apostasie et libérée le 23 juin suite à l’annulation de la procédure judiciaire, a été de nouveau arrêtée ainsi que son mari, Daniel, et leurs deux enfants Martin (deux ans) et Maya, née en prison le 27 mai dernier.

C’est Mohammed al-Nour, son avocat, qui l’a fait savoir à Antonnella Napoli, présidente de l’ONG « Italians For Darfur ».

Ils ont été arrêtés à l’aéroport de Khartoum par les services secrets soudanais.

Le couple et leurs enfants, ainsi que l’avocat, sont en ce moment dans les bureaux des services de sécurité de l’aéroport.

Le gouvernement soudanais aurait informé l’ambassade des Etats Unis à Khartoum que Meriam et sa famille ne sont pas aux arrêts mais qu’ils sont retenus momentanément pour des problèmes liés à leurs documents de voyage.

Marie Harf, porte parole du département d’état américain a fait savoir que les fonctionnaires américains continuent à travailler pour faire sortir au plus tôt Meriam et sa famille du Soudan.

Quant à leur arrêt il serait lié à un problème de procédure. La sécurité aurait demandé à Meriam le document écrit qui atteste l’annulation de la condamnation à mort et des 100 coups de fouet. Celle-ci aurait présenté des documents présentant des « incongruences ».

Alors, continuons notre soutient et notre Prière pour Meriam, pour son mari Daniel, et ses enfants Martin et Maya. Prions pour la conversion de ceux qui mettent dans une telle situation de souffrance toute une famille !



Padre Thierry



Source : Corriere della Sera

Meriam : « Je résiste grâce à tous ceux qui combattent pour moi. »


« Meriam est contente de la pression internationale en sa faveur. Elle sait que beaucoup à l’extérieur l’appuient. » L’avocat de Meriam, Mohamed Kelnour, à la tête du collège des avocats qui défend la jeune femme soudanaise chrétienne, condamnée à mort à Khartoum pour apostasie, souligne combien est importante la mobilisation de l’opinion publique.
« Elle m’a dit plusieurs fois que c’est quelque chose qui la rend plus forte dans sa situation si compliquée. ‘’Moi dit elle, j’y crois vraiment à ma libération, je ne perds pas espoir’’. C’est la même chose pour son mari, Daniel, qui a pu aller la voir en prison, dimanche. Meriam se trouve encore dans l’aile hospitalière de la prison où elle a accouché, chaines aux pieds, de la petite Maya. Ils lui ont retiré les chaines, mais bientôt elle pourrait être renvoyée en cellule».

Donc pour l’instant Meriam reste en prison avec ses deux enfants, Martin et Maya.


L’espoir du collège des défenseurs est que la demande d’appel soit rapidement accueillie par les autorités judiciaires.
« Nous n’avons aucune certitude sur les temps nécessaires, ajoute déconcerté Mohamed Kelnour, car le tribunal soutient ne pas avoir reçu le dossier préparé par les avocats. Nous voulons au cours de l’appel mettre en évidence toutes les erreurs de procédure et les témoignages qui n’ont pas été pris en compte lors du procès. Il ne s’agit pas d’établir si Meriam était musulmane puis est devenue chrétienne, ma d’établir, sur la base de la constitution qui garantit les libertés, Meriam a ou non le droit de choisir la religion qu’elle préfère. Et nous, ses avocats, croyons qu’elle a ce droit. »

Les avocats ont dans le même temps présenté un recours auprès de commission africaine des droits de l’homme, dont le statut, ratifié par le Soudan, stipule que l’apostasie n’est pas un délit.

Maître Kelnour confirme d’autre part les craintes liées à la sécurité de la jeune femme dans le cas où elle serait libérée. « Al-Saman Al-Hady, qui s’est présenté au tribunal en soutenant être le frère de Meriam, a déclaré qu’elle doit rester musulmane, et dans cas elle serait ’honorée’… et dans le cas contraire qu’elle soit tuée comme tous ceux qui abandonnent la foi musulmane. Quant à Meriam, elle n’a jamais entendu parler de ce Al-Saman Al-Hady, qui se prétend son ‘frère’ ».

Alors, continuons notre soutient et notre Prière pour Meriam, pour son mari Daniel, et ses enfants Martin et Maya. Prions pour la conversion de ceux qui mettent dans une telle situation de souffrance toute une famille !



Padre Thierry



Source : Mai più cristianofobia

Soudan : Le cas de Meriam n'est pas unique !



Mardi 27 mai, Maya est née en prison. Maya est la petite fille de Meriam Ibrahim, cette jeune femme chrétienne de 27 ans, condamnée à mort à la suite de fausses accusations d’apostasie de l’islam et à 100 coups de fouet pour adultère.



LA BBC ANNONCE LA LIBERATION PROCHAINE DE MERIAM !


Source : Voir l'article (en anglais)


Malheureusement le cas de Meriam n’est pas unique.

En effet à Al Gadarif, une cité proche de la frontière avec l’Ethiopie, Faiza Abdalla, 37 ans, a été arrêtée il y a presque 2 mois, le 2 avril dernier, alors qu’elle se trouvait dans les locaux administratifs afin d’obtenir son numéro d’identification nationale, une espèce de carte d’identité nationale.


Elle a été arrêtée, car qu’elle affirmait être chrétienne alors que son nom est musulman.
En réalité elle est bien chrétienne, sa famille s’étant convertie au christianisme avant sa naissance, mais ayant décidé de conserver le nom musulman Abdalla.

Faiza explique : « Ils m’ont arrêtée seulement parce que j’étais chrétienne ». Les juges, comme pour Meriam et son mari Daniel Wani, ont annulé son mariage avec un catéchiste catholique du Sud-Soudan le 8 avril et en conséquence l’accusent d’adultère.

Ce n’est pas la première fois que les officiers « d’état civil » traquent à l’occasion des demandes de documents d’identité qui pourrait s’être converti de l’islam.


Un responsable chrétien local qui a demandé à rester anonyme pour des raisons évidente de sécurité déclara : « Les chrétiens locaux ont cherché, sans succès, à faire relâcher Faiza Abdalla. Ils demandent à tous les groupes et mouvements qui se battent pour les droits de l’homme d’intervenir dans tous ces cas. »

Prions pour Meriam et aussi pour Faiza !




Padre Thierry




Source : Tempi.it

Le sénat italien approuve le "Jour du Don"



Le 4 octobre, fête de Saint François d'Assise, devient la journée consacrée au don, à l'altruisme et à la gratuité.

Comme pour la journée des amoureux ou la fête des mères, maintenant il y aura le jour pour être solidaires et amis.

Le sénat italien a approuvé par 169 voix pour, 5 voix contre et 23 absentions, le projet de loi bi-partisant qui institutionnalise la valeur du don et rappelle la valeur des sentiments de solidarité et d'amitié entre les personnes.

Le projet de loi doit passer maintenant devant la chambre des députés.

Le 4 octobre, fête du Saint patron de l'Italie François d'Assise, est déjà un jour de solennité civile et journée pour la paix, la fraternité et le dialogue entre les religions. Il s'enrichit donc d'une nouvelle signification.

Le premier article du texte de loi évoque pour les citoyens "l'opportunité d'acquérir une plus grande conscience de la contribution que peut apporter les actes gratuits à la croissance de la société italienne" .

Le second article établit qu'à l'occasion de ce jour du don, pourront être organisés, sans nouvelles ou majeures dépenses à la charge des finances publiques, des cérémonies, des rencontres et des moments communs de réflexion.

Donc, il ne s'agit pas simplement de dons matériels, aucun soutient aux industries chocolatières ou de peluches avec un gros coeur rouge en main. Le coeur devra être éprouvé en le mettant au service des autres.

Pour la cronique, un seul parti s'est abstenu, la Lega Nord!



Padre Thierry


Source : Avvenire.it

Un peu d'espoir au Pakistan...


Au Pakistan où l’on peut voir un père qui participe activement avec la foule à la lapidation jusqu’à la mort de sa propre fille, coupable d’avoir épousé l’homme qu’elle aimait, il peut y avoir aussi quelques signes d’espoir.

Un activiste musulman a sauvé un chrétien di Faisalabad faussement accusé de blasphème et empêchant que la foule le lapide sur place pour cela.

Le 22 mai dernier, Mansha Masih, cantonnier depuis 15 ans, a été accusé de blasphème par un musulman, Billu, pour avoir profané le coran en balayant quelques feuilles du libre « sacré ». Sortant de sa maison, le dénommé Billu, a commencé à malmené le pauvre balayeur.

C’est à ce moment que Farhan Sadiq, 25 ans, jeune journaliste, activiste musulman et membre de « Humans Rights Defenders Network » est intervenu. Il a maitrisé Billu et porté le chrétien chez lui. Puis il a fait une rapide enquête sur le présumé cas de blasphème. Il a rapidement découvert que les feuilles du coran avaient été arrachées, non pas par le chrétien, mais par deux étudiants de la zone qui, ne voulant pas aller à l’école de la mosquée. Ils venaient d’arracher et brûler des livres contenant des versets du coran en signe de protestation.

Et comme la communauté musulmane était prête à punir et lyncher Mansha Masih, l’activiste musulman a contraint les deux garçons à confesser leur « méfait », enfin il a réussi à calmer la fouler furieuse qui voulait tuer le chrétien.

L’intervention de Farhan Sadiq, montre qu’il peut y avoir un peu d’humanité et donc d’espoir au Pakistan, un pays où les abus de la loi sur le blasphème frappe de façon injuste et meurtrière les minorités, surtout chrétiennes. L’emblématique cas d’Asia Bibi le démontre tous les jours.

Prions pour Asia Bibi et aussi pour tous les chrétiens et minorités persécutés au Pakistan !



Padre Thierry


Cela viendra peut être un jour en France ?

Source : Tempi.it

ON NE LACHE RIEN ! (L. Ronssin)

ON NE LACHE RIEN ! (L. Ronssin)
S'ils ne disent rien les pierres crierons ! (Cliquez sur la photo...)

Espoir pour Meriam Yahia Ibrahim ? Continuons à prier !

Radio Vatican annonce la possibilité d'un nouveau procès pour Meriam Yahia Ibrahim, avec l'esclusion de la condamnation à mort, suite à l'intervention de nombreuses ONG en sa faveur.

Soudan. Une Maman chrétienne vient d'être condamnée à être pendue:

«J’ai eu trois jours de délai pour me convertir à l’islam, mais je n’ai pas voulu»

Meriam Yahia Ibrahim, médecin, chrétienne, mariée, âgée de 27 ans, a eut trois jours de réflexion pour conjurer le christianisme et se convertir à islam.

Mais elle a préféré, malgré le fait d’être maman et d’attendre un enfant, la condamnation à mort plutôt que d’abjurer sa foi chrétienne.

La sentence a été proclamée par le juge Abbas Mohammed Al-Khalifa en s’adressant à cette femme par son nom ‘musulman’: « Adraf Al-Hadi Mohammed Abdullah ». Meriam Yahia Ibrahim, enceinte de huit mois, est en prison avec son fils d’un an et demi depuis le 17 février.

Dimanche 11 mai 2014 la cour de Khartoum l’a condamné à mort pour apostasie et de plus, à recevoir avant 100 cent coups de fouet pour adultère.

De fait au Soudan, la sharia est la source de la législation et prévoit que les musulmans ne peuvent pas changer de religion et qu’il est interdit aux femmes musulmanes de se marier avec un homme d’une autre religion.

Et pourtant, personne n’avait été condamné à mort pour ce motif au Soudan depuis 1985.

Ibrahim est mariée avec un chrétien Daniel Wani qui a la double nationalité américaine et soudanaise et à qui on confisqué le passeport.

Après son exécution, les enfants issus de leur mariage seront confiés à l’état soudanais.

Pour ce qui en est de la sentence du 11 mai 2014, l’exécution sera effective dès que la grossesse sera à son terme en ce qui concerne les 100 coups de fouet et 18 mois après le terme de la grossesse en ce qui concerne la pendaison.

Meriam Yahia Ibrahim (Marie jean-Baptiste Abraham) a grandi comme chrétienne de par sa mère. Son père, musulman, ayant déserté sa famille quand elle avait six ans.

Malgré cela, plusieurs « témoins » ont affirmé face à la cour, que Meriam Yahia Ibrahim avait été élevée comme une musulmane et s’être convertie au christianisme plus tard.

D’autres témoins ont affirmé qu’elle avait toujours été considérée comme chrétienne, mais leurs témoignages n’ont pas été pris en compte.

Prions pour Meriam Yahia Ibrahim !



Padre Thierry


Source : Tempi.it

PRIONS POUR LES JEUNES FILLES ENLEVEES AU NIGERIA


La vie de Joséphine Bakhita inspire la détermination ferme de travailler de manière efficace pour libérer les personnes de l’oppression et de la violence (1).


Ces paroles résonnent en moi depuis que j’ai appris la nouvelle de l’enlèvement de plus de 250 jeunes filles de 9 à 15 ans au Nigeria par la secte islamiste Boko Haram, et le risque qu’elles encourent d’être revendues comme « épouses » ou esclaves dans les zones et pays environnants (Tchad et Cameroun ? Selon le Monde diplomatique qui fait pleurer les chaumières en accusant les gouvernants de ce pays et l’occidentalisation de l’enseignement d’être responsables de la création de cette secte qui refuse la modernité... sauf celle des armes (2).
Depuis des années nous entendons parler des exactions accomplies au nom d’une religion ; meurtres, viols, enlèvements, destructions d’édifices religieux, chasse aux chrétiens.
Il semble que jusqu’à ces derniers jours la communauté internationale ait été assez silencieuse face à ces événements.
L’annonce dans les médias sociaux, faite par le chef de cette secte, de vendre ces jeunes filles pour 90 % chrétiennes comme esclaves a secoué le monde des réseaux et porté les hommes politiques à réagir, parfois de façon pour le moins maladroite, à cette événement.

Jusqu’à ce jour -, notre gouvernement vient de célébrer « l’anniversaire de la fin de l’esclavage » -, je n’ai entendu aucune réaction au fait que l’on puisse mettre sur le marché dans les pays environnant la Nigeria la vente de plus de deux cent cinquante jeunes filles comme esclaves.

A qui veut on faire croire que cela soit un marché à peine ouvert « ex nihilo » pour l’occasion ?

Ceci étant dit, nous chrétiens, avons un devoir envers ces enfants...

Le pape Benoît XVI a écrit dans "Spe Salvi" : «Pour nous qui vivons depuis toujours avec le concept chrétien de Dieu et qui nous y sommes habitués, la possession de l'espérance, qui provient de la rencontre réelle avec ce Dieu, n'est presque plus perceptible. L'exemple d'une sainte de notre temps peut en quelque manière nous aider à comprendre ce que signifie rencontrer ce Dieu, pour la première fois et réellement. Je pense à l'Africaine Joséphine Bakhita, canonisée par le Pape Jean-Paul II (3)»

Il faut donc :

- Ne pas relâcher la pression sur les médias et les gouvernements concernant toutes possibilités de parvenir à leur libération.

- Prier pour ces enfants, leurs familles… et leurs bourreaux…


Plusieurs propositions existent déjà, et je ne voudrais pas en rajouter une, mais plutôt vous inviter à participer à l’une d’entre elles selon leur sensibilité et la votre, en voici deux :

http://www.christianophobie.fr/action/urgence-nigeria-chaine-de-priere-pour-les-lyceennes-enlevees

http://hozana.org/

Pour ma part outre les propositions précédentes, j'invoque l'intercession de Sainte Joséphine Bakhita, la première Sainte du Soudan et la première femme africaine à être élevée à la gloire des autels sans être martyre. «Elle a fait l’expérience de la cruauté et de la brutalité avec lesquelles l’homme peut traiter ses semblables. Enlevée et vendue comme esclave quand elle était encore enfant, elle a connu beaucoup trop la souffrance et ce que c’est que d’être réduit à l’état de victime, des maux qui affligent toujours d’innombrables hommes et femmes dans sa patrie, dans toute l’Afrique et dans le monde. Sa vie inspire la ferme détermination de travailler de manière efficace pour libérer les personnes de l’oppression et de la violence, en assurant que leur dignité soit respectée dans le plein exercice de leurs droits ».

La vie de Sainte Bakhita «a montré clairement que le tribalisme et les formes de discrimination fondées sur l’origine ethnique, sur la langue et sur la culture, ne faisaient pas partie d’une société civile, et n’avaient absolument aucune place dans la communauté des croyants»

1 Pape Jean Paul II aux membres de la Conférence Épiscopale du Soudan, reçus à l’occasion de leur visite « ad limina » le 15 décembre 2003

2 http://www.monde-diplomatique.fr/2012/04/VICKY/47604

3 Pape Benoît XVI «Spe Salvi» n° 3



Dimanche 11 mai 2014

Padre Thierry


Pourquoi ouvrir cette page blog ?

Pourquoi ouvrir cette page blog, alors qu’il existe déjà des milliers de sites, blogs, médias-sociaux qui traitent du sujet qui me tient à cœur ?

Peut-être parce que je sens que l’essentiel de ma vie, sur le plan quantitatif, est déjà passé ?

Peut-être parce que j’ai traversé avec un certain regard ces soixante dernières années, et qu’avant d’avoir pu chausser des verres qui me donnent une vision de foi sur notre histoire récente, il m’a fallu ôter le tronc, les branches avec ses fruits amers, le foin et les pailles qui me pourrissaient la vue ?

Peut-être aussi parce que je crois que l’erreur, même quand elle a des conséquences dramatiques, le mal n’étant pas simplement l’absence d’un bien, peut déboucher sur un bien plus grand ?

Peut-être parce que n’étant pas un intellectuel, crois-je avoir quelque à dire qui vient du livre de ma vie, une vie pas du tout isolée grâce à huit frères et sœurs, une quinzaine de neveux, une activité professionnelle diversifiée et une vie religieuse intense depuis vingt cinq ans ?

Peut-être surtout je crois qu’avant de vouloir écrire de façon utopique ce que doit être le futur, lequel ne serait rien d’autres que les conséquences, d’un passé mal assimilé et d’un présent déliquescent, il faut savoir prendre le temps de connaître ce qui a été vécu, en sachant que notre point de vue est souvent partiel, contingent, ni complètement faux, ni parfaitement vrai.

- Mais quel sujet vous tient-il tellement à cœur ?
- L’argent ? l’économie ? La Santé ? -…. (Sourire…)
- La Paix ? Le Bonheur ? L’amour ? -….
- L’homme ? La famille ? La société ? -….

- Mais enfin ! Existe-t’il quelque chose de plus grand que cela ? Ah… vous... tu veux nous parler de Dieu !

- je crois que beaucoup de ces mots ; économie, santé, paix, bonheur, amour, homme, famille, société et la parole Dieu, au même titre que liberté, égalité, fraternité sont aussi frelatés que les fruits que j’ai ôté de mes yeux, car ils sont tellement galvaudés.

Mais il est un terme commun, tellement générique qu’il ouvre des perspectives des plus intéressantes quand la relation n’est pas interrompue..

Qui est sans relations est un loup solitaire aux portes de la mort…
Qui a une relation exclusive de toutes autres formes de relations est un despote… Qui cultive ses relations selon leurs priorités est un arbre au bord d’un cours d’eau..

Et puisque je ne voudrais pas laisser ce premier billet avec la parole 'Dieu' dans la catégorie des termes galvaudés…
Dieu qui est l’Être de relation par excellence, nous a créés à son image et à sa ressemblance… ‘Hommes et Femmes, Il nous a créés’. Quand son image en nous est recréée, sa ressemblance se manifeste aussi par la qualité des relations que nous instaurons avec tout être et avec toute chose.

Merci Louis, pour cette magnifique photo !

Padre Thierry

Rien ne remplacera une visite sur place mais...

Rien ne saurait remplacer une visite à Rome pour admirer la Chapelle Sixtine ou la Basilique Saint-Paul-Hors-Les-Murs, mais Internet permet maintenant de visiter virtuellement certains lieux les plus sacrés de la Cité éternelle, offrant des détails qui, même sur place, passeraient inaperçus.



La visite au plus grand temple de l'Église catholique, où sont conservés les restes de l'apôtre Pierre, est depuis quelques jours accessible de chez soi, en ne disposant que d'un simple ordinateur et d'une connexion Internet, grâce à un nouveau service offert par la page web du Saint-Siège. La Chapelle Sixtine est déjà en ligne depuis le mois de mars.

Dans la Basilique Saint-Pierre, grâce à une caméra motorisée de la nouvelle génération, des milliers d'images ont été prises puis traitées numériquement, en les ordonnant et les unissant de manière à créer une visite virtuelle panoramique en trois dimensions.

Pèlerins et touristes virtuels peuvent utiliser le zoom et se focaliser sur les détails des œuvres d'art grâce à une haute résolution.

Il est possible de visiter :

La Chapelle Sixtine

La Basilique Saint Pierre

La Basilique Saint-Paul-Hors-Les-Murs

La Basilique Saint-Jean-de-Latran

Bonne visite à qui ne peut rendre en Vacances ou en pélerinage à Rome

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Derniers mots du P. Jean Dominique Dubois avant son départ

Chers amis de saint Antoine,

C'était une vraie joie du Seigneur d'être parmi vous, parmi les Frères capucins du Couvent de Bastia, pour prêcher cette treizaine 2010.

A la suite de ce grand saint, fils bien-aimé de Saint François, nous avons prié ensemble et rompu le Pain de la Parole de Dieu.
Comme je vous le disais en commençant mon enseignement le prédicateur reçoit autant, sinon plus, que ceux à qui il donne la Parole. Pour votre prière, votre amitié et votre écoute je ne peux que vous dire merci et rendre grâce au Seigneur.

"Ainsi en est-il de la parole qui sort de ma bouche, elle ne revient pas vers moi sans effet, sans avoir accompli ce que j’ai voulu et réalisé l’objet de sa mission", dit le prophète Isaïe (Is 55:11). Dieu ne cesse de nous parler au secret du cœur, dans le silence de la lecture assidue et amoureuse de sa Parole. Dieu nous parle et nous n'écouterions pas ! Nous l'avons fait pendant treize jours à l'école de saint Antoine de Padoue. Puisse cette Parole continuer de travailler nos cœurs par la grâce de l'Esprit Saint comme Antoine l'a laissée travailler en lui pour devenir un saint, faire la joie de Seigneur et la nôtre.

Je n'ai pu tous vous saluer avant de reprendre le bateau, mais nous demeurons unis par l'amitié tissée depuis déjà de longues années et par la prière. L'Eglise est communion, les frontières et les distances géographiques ne peuvent l'empêcher. C'est en cherchant Jésus que notre amitié est née, c'est en continuant de le chercher que cette amitié grandira pour laisser le Christ transformer chacune de nos vies en louange de sa Gloire et en service de nos frères.

Paix et Bien à vous tous, avec l'assurance de ma prière

       Fr Jean Dominique DUBOIS ofm

Samedi 12 juin : Homélie du T.R. père Salvatore Murgia à la Messe de 21h30

Homélie du T.R. père Salvatore à la Messe de 21h30 pour la fête de Saint Antoine

Le père Salvatore, présidait cette célébration...

Mercredi 2 juin : 3ème méditation du père Jean-Dominique Dubois

Saint Pothin, sainte Blandine et leurs compagnons martyrs

3ème Méditation du père J-D. Dubois :De l'évangile selon Saint Luc (Lc 10,38 -11,8)

"L'ardente prière évangélique d'Antoine"

L'abbé Prescelti présidait cette célébration...

Mardi 1er Juin : 2ème méditation du père Jean-Dominique Dubois

Saint Justin, martyr

2ème Méditation du père J-D. Dubois d'après le Livre de la Sagesse (Sag 9, 1-12)

"Saint Antoine, homme de prière e de pénitence accueillant l'Esprit Saint sans qui l'homme n'est rien"

L'abbé Georges Nicolli présidait cette célébration...

Lundi 31 Mai : 1ère méditation du Père Jean-Dominique DUBOIS

Fête de la Visitation

1ère Méditation du père J-D. Dubois sur l’épître aux Colossiens, (Col 1,12-20)

"Saint Antoine, Don de Dieu, homme au coeur accueillant les dons de Dieu"

L'abbé Ghisoni présidait cette célébration...